Vous distinguez facilement les styles de meubles ? Connaissez-vous leurs petites caractéristiques ? Vous pouvez présenter les tendances mobilières en quelques mots ? Oui ? Bravo ! Non ? Pas de problème ! Boutique du tapissier vous vient au secours.
Style Directoire (1789 – 1800)
Au début, il faut souligner que ce n’est pas le style mais plutôt une transition entre Louis XVI et Empire. Inspirée de « Louis XVI » lors la première partie, elle a manifesté le style « Empire » dans la deuxième partie. Les couleurs vives ainsi que par les symboles représentatifs comme les piques, les bonnets phrygiens et la cocarde tricolore ont été très caractéristiques pour la Révolution française. L’influence révolutionnaire a également laissé sa trace sur les sièges ressemblant « Louis XVI » mais ils sont devenus plus petits, sobres et austères. Les pieds avant à section carrée ou tournée, les pieds arrière se sont évasés en « sabre ». Il y a eu des dossiers avec la partie supérieure qui s’enroulait sur elle-même appelés « à crosse » et ceux trapézoïdales appelés « à cornes ». D’autres sièges avec des dossiers faits du bois découpé, possédaient une traverse en forme de fronton rectangulaire cintré en partie haute – « hémicycles ». Sur le haut des dossiers ainsi que sur les cubes d’assemblages des assises, on a effectué des formes sculptées comme le losange, la soupière ou la rosace. Pour la couverture, les artistes et les artisanats ont préféré la rayure. En outre, les motifs antiques et égyptiens ont été très à la mode.
Style Empire (1800 -1815)
La culture antique, en particulier de l’Empire romain, est devenue une grande inspiration de ce style. La symétrie a régné dans les moindres de détails. Les architectes fameux, Percier et Fontaine, ont amené des lignes de ce style aux plusieurs domaines : l’architecture, les mobiliers, la décoration, les accessoires, les tissus… L’art a oublié sa liberté. Les meubles ont été imposants et lourdes. Voici des ornements les plus populaires : l’abeille, l’aigle, la couronne de lauriers, la tête de sphinx ou de sphinge ainsi que la lettre « N ». Les sièges, aux lignes sobres et strictes, ont été faits d’acajou ou d’hêtre doré. Les pieds arrière au contour de sabre et les pieds avant se sont poursuit par les accoudoirs, dont les supports représentent un buste de femme ou une tête animale telle que celle du dauphin, lion ou de l’aigle. Les dossiers ont été arrondis, formés « en gondole ». Les garnitures ont présenté un bourrelet plus fin qu’avant en marquant les angles droits. Les tissus préfères ont été les soieries lyonnaises et les velours gaufrés. Il y a eu aussi des matériels produits spécialement avec un ornement différent pour le dossier et pour l’assise. Parmi les coloris, on a choisi ceux vifs comme le vert, jaune, rouge et violet.
Style Restauration (1815 – 1830)
Le style créé par la duchesse de Berry qui l’a rendu plus féminin et doux que celui précèdent. La décoration s’est manifestée par des formes gothiques (ogives). Les bois clairs (orme, frêne, citronnier) ont été usés pour la production de meubles. En outre, le développement technique permet de créer de nouvelles machines donnant une possibilité de faire les plaquages plus fins, l’incrustation de marqueteries et de filets de bois foncés. En plus, la première machine à coudre est apparue. Les sièges avec des crosses, volutes et enroulements ont devenus à la mode. « Le col de cygne » a été considéré comme la plus célèbre forme de cette période. Les dossiers plus cintrés fait en « gondole ». À la fin de l’époque, le fauteuil voltaire a marqué sa présence. Les ressorts utilisés depuis 1825 l’ont rendu plus confortable que les meubles avant. Parmi les étoffes, on a choisi des soieries ou satins brochés, tapisseries garnies de motifs antiques.
Style Louis – Philippe (1830 – 1848)
Louis-Philippe, duc d’Orléans, entouré de ministres banquiers, a développé l’industrialisation. À cette époque-là, des chemins de fer ont transformé de grandes villes. C’était aussi le début de la production en série. On a également noté la renaissance des sièges « rocaille » et d’autres caractéristiques pour « Louis XIII ». En outre, le mélange de plusieurs styles sur un meuble a été à la mode. Les plaquages foncés, rehaussés d’incrustations claires sont fréquemment présentés sur les meubles. On a fabriqué les sièges arrondis de courbes molles avec les garnitures confortables et plus rebondies. Cette période-là a été dominée par le fauteuil voltaire.
Style Napoléon III (1848-1870)
Il est reconnu comme le « style pastiche » car il a mélange les anciennes tendances et les a adaptés à la modernité. On y peut remarquer des détails modifiés du Moyen Âge, du gothique, de la Renaissance, du « rocaille », du baroque ainsi que du « Louis XVI ». Les intérieurs cousus et douillets, pleins de petits meubles utiles (travailleuses, meubles de toilette ou de jeux). Il y a eu des sièges agréables, gros et bien rembourrés, entièrement recouverts de tissu (crapauds et dérivés, chauffeuses). Très souvent, ils ont été capitonnés et garnis de riches passementeries ainsi que de longues franges. Les sièges munis de roulettes ont facilité leur déplacement. Cependant, les chaises se sont caractérisées par la fragilité. Très souvent ils ont été de couleur noir, rehaussées ou non de dourures ou d’incrustations claires.
Style Art nouveau (1900 – 1914)
La nature est devenue l’inspiration principale de ce style. Il s’est caractérisé par des lignes courbes, tortueuses et énergiques. Voici des ornements principaux : les lianes, les fleurs, les papillons et les libellules. En outre, le métal a été aussi populaire. La ligne « coup de fouet » a distingué les meubles. Les sièges longilignes et hauts sur pieds avec les courbes tourmentées ont passé de l’assise au dossier sans transition. La plupart de dossiers a été ajourés, parfois garnis d’une mince pelote. Il est bien de dire que ce style a resté artisanal et il s’est fini par la Première Guerre mondiale.